“Dimanche” – Focus & Chaliwaté

© Tristan Galland / Atelier Design


Le 16 février, un équipe rédactionnelle de “Migrant Spectators” composée de participant·es des cours de langue du Centre Hellénique de Saint-Gilles a assisté à une représentation de Dimanche au Théâtre des Tanneurs de Bruxelles.

Une famille affronte un dimanche chaotique où la chaleur extrême, des objets fondants, un vent violent et une pluie torrentielle perturbent la vie quotidienne. Malgré ce chaos, les membres de la famille font preuve d’une inventivité surprenante pour maintenir un semblant de normalité, poussant l’absurde à ses limites. Parallèlement, une équipe de reporters animaliers sillonne le monde pour documenter les dernières espèces vivantes sur Terre. Dans cette pièce sans paroles mêlant théâtre gestuel, théâtre d’objet, marionnette, jeu d’acteur et vidéo, Dimanche explore les cataclysmes actuels et à venir.

À l’issue de la représentation, l’équipe de Migrant Spectators s’est posé une question :

“Si nous pouvions nous adresser à l’enfant que nous étions et lui parler de l’environnement, que lui dirions-nous ? “


Découvrez ci-dessous la réponse en textes et image.

La lettre de Katerina à Katerina

Dimanche aborde le thème urgent de l’écologie et des changements climatiques. Situé dans un futur proche marqué par des catastrophes écologiques réelles, le spectacle explore la fonte des glaces, les ouragans et les tsunamis. Les compagnies Focus et Chaliwaté y mêlent faits et fiction pour souligner l’impact croissant de la crise climatique sur notre quotidien.

Les mots de Sonja à Sonja
Le collage allusif…
… et les conseils imagés de Nino à Nino

Dimanche donne à voir une communauté de personnes en total décalage avec la réalité qui l’entoure. Cette dissonance totale avec les événements environnants constitue un élément d’absurdité qui imprègne la pièce d’une atmosphère teintée d’humour et de poésie.

La lettre de Maher à Maher
Les mots d’Edouard à Edouard


L’œuvre se distingue par un décalage saisissant entre la conscience aiguë de l’urgence climatique et le rythme insouciant de la vie quotidienne qui persiste. Ce contraste prononcé entre la gravité de la situation planétaire et la manière décalée dont les personnages abordent ces enjeux suscite une réflexion sur la nature paradoxale de la condition humaine face aux défis écologiques.

La lettre d’Hafida à Hafida
Le haïku de Mylène à Mylène

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